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Présentation

ZAPPING VIDEO

video Roubaix 2008

21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 16:05
Faisons un petit calcul en prenant une ville presque au hasard : Roubaix, dans le département du Nord.

48 549 inscrits sur les liste électorales pour 96 970 habitants
1er tour
29363 abstentions (60.48%)
19186 votants (39.52%)
653 votes blancs et nuls (1.35%)
18533 votes exprimés (38.17%)

2ème tour
29044 abstentions (59.82%)
19505 votants (40.18%)
658 votes blancs et nuls (1.36%)
18847 votes exprimés (38.82%)
Résultats du 2ème tour (triangulaire)
René VANDIERENDONCK, Roubaix ensemble (Gauche-Modem), élu avec 55.43% (10446 votes)
Max-André PICK, Rassemblement citoyen (UMP) 26.52% (4998 votes)
M. TIR Slimane, Ouverture à gauche (Verts) 18.06% (3403 votes)
La nouvelle majorité constituée par le PS, le PC, le PRG et le MODEMn en coalition dès le premier tour  et les représentera exactement 10446 électeurs, soit 21.5% des électeurs inscrits et 11% des habitants.


C’est cela la réalité de la démocratie représentative : une majorité élue représente entre 1 cinquième et 1 huitième de la population. Comment peut-on appeler cela démocratie, mot signifiant « pouvoir du peuple » ? Le mot plus exact serait oligocratie, pouvoir d’une poignée de gens.


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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 11:28

Malik IFRI élu vert de Villeneuve d' Ascq prendra en charge ce dossier difficile de création d' aires d' accueil des gens du voyage. Il en va sur ce sujet , comme sur le logement social, pour affronter la crise, du courage et de la détermination pour respecter les principes et faire appliquer la loi par les villes hors la loi !!!!!

 Une dizaine d'associations viennent de constituer un collectif d'aide aux Roms et aux gens du voyage dans la métropole lilloise. La métropole compte 350 emplacements pour accueillir les gens du voyage. Il en faudrait 1 600 d'après les besoins fixés par le schéma départemental !!!!!!!

Le programme fixé en 2002 n'a pas été respecté, déplore Gérard Minet, président régional de la Ligue des droits de l' homme. Le collectif a prévu d'aller rendre visite aux maires qui ne respectent pas la loi.

 

 

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 11:08

Les Verts se félicitent de deux décisions importantes dans leur combat contre les incinérateurs : à Marseille, le tribunal administratif a prononcé ce matin l’annulation de la Délégation de service public autorisant l’exploitation de l’incinérateur de Fos. Ce recours avait été déposé par un élu Vert à la Communauté urbaine de Marseille (CUM). Dans le Puy-de-Dôme, le préfet a annoncé mercredi qu’il n’autoriserait pas la construction d’un incinérateur prévu à Puy-Long, à côté de Clermont-Ferrand. Depuis des années, les Verts se battent partout en France contre les lobbies et les élus qui souhaitent imposer la construction d’incinérateurs. Le cas de Marseille est à ce titre exemplaire de ce déni démocratique et écologique : alors que la décision a été prise sans véritable débat et que Marseille se démarque par une absence totale de politique de réduction ou de valorisation des déchets, la CUM a longtemps présenté l’incinérateur comme la solution incontournable. Au mépris des autres communautés alentour, la CUM a ensuite persisté dans ce choix malgré la forte mobilisation des populations riveraines contre ce projet.

L’incinération a montré ses dangers. Une vaste enquête épidémiologique de l’Institut de Veille Sanitaire a ainsi mis en évidence risque accru statistiquement significatif pour les populations riveraines : +9,7 % pour le cancer du foie, +8,4 % pour les lymphomes, +12,9 % pour les sarcomes des tissus mous. En plus des risques sanitaires, l’incinération entraîne un gaspillage écologique considérable. La France reste très en retard sur cette question : 42 % des déchets français sont incinérés contre 23 % en moyenne en Europe. Seuls 18 % de nos déchets sont valorisés (contre 61% en Allemagne). Il y a donc urgence à réduire la production de déchets à la source et améliorer leurs valorisations (recyclage, compostage notamment).

Les Verts se félicitent donc de ces deux décisions qui sont une étape importante d’un long combat militant et politique. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités sur cette question laissée en suspens par le Grenelle. Il doit décréter un moratoire sur la construction d’incinérateurs et mettre en place un vrai plan de valorisation des déchets.

Cécile Duflot

Secrétaire nationale des Verts

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:04
L'eau va redevenir 100% publique à Paris fin 2009. La société d'économie mixte Eau de Paris, actuellement chargée de la production et du transport de l'eau, prendra également en charge sa distribution et sa facturation, assurées pour l'instant par Veolia et Suez, a annoncé lundi la mairie de Paris. Les deux groupes privés, dont les contrats viennent à expiration fin 2009, voient ainsi leur échapper un marché de 180 millions d'euros par an.

La réforme, annoncée par le maire de Paris Bertrand Delanoë pendant la campagne municipale, s'accompagne de l'engagement de la municipalité de "stabiliser le prix de l'eau, dans sa part communale".

"Paris offre le prix de l'eau le plus bas d'Ile-de-France, à 2,77 euros par mètre cube alors que le tarif est compris entre 4 et 5 euros le mètre cube dans nombre de communes d'Ile-de-France", souligne Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris chargée de l'eau, dans une interview au Parisien. Interrogée sur le maintien de ce prix pendant la mandature, Anne Le Strat répond : "Notre engagement de stabiliser la part communale est très clair. Mais dans le prix de l'eau, il y a aussi le coût de l'assainissement et la part de l'agence de l'eau Seine-Normandie, sur lesquels nous n'avons pas directement autorité".

L'adjointe au maire de Paris ajoute qu'avec les nouvelles normes européennes et les "investissements colossaux entrepris, comme la construction de quatre nouvelles usines, il y a une très forte pression sur le prix de l'eau".

La réforme du service public de l'eau à Paris a été confiée à Thierry Wahl, ancien directeur général au ministère de l'Environnement, qui a été nommé vendredi 30 mai directeur général d'Eau de Paris. Il va devenir le directeur général du nouvel établissement public industriel et commercial (EPIC) qui va être mis en place, et qui aura "responsabilité sur toute la chaîne de l'eau, de la production à la distribution". (source AFP)
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 12:54
29 mai 200 - Les partisans du droit de vote des étrangers reçus au Sénat

Communiqué du Collectif « Votation citoyenne »

Au lendemain de la Votation citoyenne, une délégation a été reçue le mercredi 28 mai à 17 heures par le Groupe socialiste au Sénat représenté par M. Bernard Frimat, rapporteur du Groupe socialiste au Sénat, accompagné de M. Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, et de  M. Jean-Claude Peyronnet, sénateur.

 

La délégation a présenté ses arguments pour le droit de vote des étrangers, condition nécessaire pour le développement de la démocratie dans notre pays.

 

Les sénateurs présents ont assuré la délégation de leur volonté de défendre fermement le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, lors du débat sur la loi constitutionnelle au Sénat.

 

Paris, le 29 mai 2008


27 mai 2008 - Votation citoyenne

Communiqué du collectif national "Votation citoyenne"

Avec 32 205 votants dont 94,95 % de « oui » à la question « Etes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ? » contre 24 991 en 2006 (il n’y a pas eu de « votation citoyenne » en 2007) et 20 896 en 2005, l’opération « votation citoyenne » a connu un nouveau succès en 2008 à Paris. D’autant que, cette année, les étudiants fortement mobilisés par ailleurs n’ont pas participé comme en 2006.

 

Ce résultat témoigne de la persistance et de la force de la motivation, en faveur de cette réforme, des militants qui ont participé à la consultation. Il traduit aussi l’accueil bienveillant de la population sollicitée sur les marchés, dans les gares, les associations, les bibliothèques, les lieux culturels et les mairies. Ce n’est pas étonnant quand on connaît les réponses aux sondages de plus en plus favorables depuis une dizaine d’années.

 

Certes, il existe toujours des opposants ; la plupart refusent de participer à la consultation bien qu’ils soient sollicités pour déposer un bulletin « non » dans l’urne. Mais il n’a jamais été signalé d’incidents même si certains discutent d’une telle mesure. Le climat a changé. Certaines personnes sont étonnées que tout le monde ne vote pas, d’autres sont choquées à l’idée que des citoyens de l’Union européenne puissent voter après 6 mois de présence alors que les citoyens non communautaires ne peuvent pas après plusieurs dizaines d’années de présence sur le territoire.

 

Reste à convaincre les « constituants », les parlementaires qui ont la charge de rendre la Constitution plus démocratique. Seront-ils les derniers à voir qu’une véritable démocratie ne peut exclure une partie significative de la population ? Dans certaines communes, le tiers des adultes sont exclus des consultations du seul fait de leur nationalité. La France sera-t-elle le dernier pays de l’UE à reconnaître le droit de vote des résidents étrangers non communautaires comme elle a été le dernier pays à faire voter les citoyens de l’UE aux élections municipales ?

 

Aucune autre réforme ne touche aussi directement une partie de la population. Ne pas répondre à son attente aujourd’hui quand il est question de démocratie serait un geste lourd de conséquences. Cette partie de la population aurait l’impression que la démocratie n’est qu’un jeu entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui y aspirent et, dans ce jeu, d’avoir servi de monnaie d’échange, de masse de manœuvre.

 

Y a-t-il une réforme plus démocratique que celle qui ouvrira le droit de vote à de nouveaux citoyens ? Qui est demandée depuis une trentaine d’années par la société civile ? Qui est soutenu de façon majoritaire par la population ? C’est pourquoi nous souhaitons qu’elle soit incluse dans la réforme de la Constitution discutée ces jours-ci à l’Assemblée nationale, et à partir du 10 juin au Sénat.

 

Paris, le 27 mai 2008

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 14:10
Métropole lilloise - 08 mai 2008 à 14:27


Roubaix : transformer la Grand-Place en parking ?

Renouveau commercial roubaisien (RCR) est une nouvelle association regroupant des commerçants installés autour de la Grand-Place de Roubaix. Ils se sont réunis pour se plaindre, entre autres, des problèmes de stationnement à proximité immédiate de leurs enseignes. Et engagent un «lobbying» avec force pétitions, pour que la mairie ouvre la Grand-Place aux voitures. "On gagnerait ainsi 200 à 300places de stationnement gratuites pour nos clients", espère Xavier Devlaminck, président de RCR

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 20:33
Discriminer pour mieux régner" de Vincent Geisser, El Yamine Soum

Alors que la diversité est devenue un thème à la mode qui s’impose comme un impératif démocratique, cette enquête auprès des élus et des militants politiques issus de l’immigration et des DOM-TOM dénonce une opération de diversion, une forme de colorisation superficielle de la vie politique française.
La diversité en politique, parlons-en ! Ils sont élus locaux ou nationaux, cadres et responsables chez les Verts, au PCF, au PS, au Modem et à l’UMP, ont accumulé parfois plus de 20 ans de militantisme et sont pourtant aujourd’hui unanimes à dénoncer les discriminations qui sévissent dans leur parti politique.
En deux mots ; la diversité conduirait davantage à une gestion exotique des minorités dites « visibles », à un Second collège électoral, qu’à un véritable partage du pouvoir. Dressant un bilan critique des élections législatives de 2007 qui se sont traduites par une totale invisibilité des « minorités visibles », ces militants issus de l’immigration maghrébine, africaine et des DOM-TOM réclament un « traitement de choc républicain », qui instaure une égalité réelle dans les partis. Sceptiques à l’égard de la « discrimination positive », majoritairement perçue comme un faux remède, ils proposent un certain nombre de mesures concrètes pour lutter contre ce phénomène de « plafond de verre » qui domine la vie politique française. Pour eux, le véritable communautarisme, c’est le communautarisme des partis qui fait que les institutions politiques ne sont plus aujourd’hui à l’image de la France.
Fondé sur une enquête inédite, cet ouvrage repose sur le témoignage d’une vingtaine de militants et responsables de partis politiques, de droite et de gauche, femmes et hommes, de la région parisienne, et des territoires de la République, qui ont choisi d’exposer leur conception d’une « diversité à la française » qui ne soit pas simplement une voie de garage ethnique et exotique.
 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:00
Georges Frêche, candidat socialiste de la « diversité ». Négrophobie : réprimée dans les stades, encouragée en politique

 

Alors que la Fédération française de football vient de demander des sanctions exemplaires à l’encontre d’un supporter raciste qui avait traité Abdeslam Ouaddou[1], l’international marocain de Valenciennes, de « négro » et de « sale nègre  », la Fédération socialiste de l’Hérault vient d’investir en grandes pompes Georges Frêche pour les prochaines élections sénatoriales. La direction nationale du PS préfère rester silencieuse. G. Frêche bien connu pour sa xénophobie, sa négrophobie, son islamophobie, son sexisme, son mépris à l’égard des enfants de Harkis[2], sans parler de son antisémitisme inversé (le fantasme de la « puissance juive »)[3], serait-il le nouvel espoir socialiste de la « Diversité » ? Tout pousse à le croire.

Une gauche en crise de repères : adieu Jaurès, revoilà Guy Mollet !

Au-delà du ridicule de la situation, c’est le symptôme d’une crise profonde de valeurs de la gauche française, en général, et du Parti socialiste, en particulier. Les socialistes vont remporter très probablement haut la main les prochaines élections municipales de mars. Mais la candidature Frêche sera à jamais une tâche honteuse sur l’héritage de Jaurès, comme le fut le vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain par des députés de la SFIO[4] ou, plus près de nous, le soutien d’une partie des barons socialistes à la politique répressive de Guy Mollet en Algérie[5].

Certes, d’aucun nous rétorqueront que Georges Frêche n’appartient plus officiellement au PS depuis son exclusion en janvier 2007[6]. Or, il reste toujours le président d’une région à majorité socialiste (Languedoc-Roussillon) et d’une communauté d’agglomération dominée aussi par le PS (Montpellier Agglomération), garde le soutien de la Fédération socialiste de l’Hérault et apparaît toujours comme l’homme fort du parti sur le plan local.

En deux mots : Georges Frêche n’est plus officiellement membre du PS mais, en coulisses, il continue à tirer les ficelles, soutenu par la grande majorité des notables locaux du parti. Il figure d’ailleurs en 6ème position sur une liste d’union de la gauche pour les prochaines municipales de Montpellier.

Il est vrai, que la fédération PS de l’Hérault est l’une des plus importantes de France (la 5ème ou 6ème en nombre de cartes d’adhérents) et la direction nationale du parti entend bien la ménager, à l’instar de l’attitude ambivalente de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, qui a longtemps protégé le délinquant Frêche, malgré ses multiples récidives en matière de racisme, d’apologie des crimes coloniaux et de sexisme.

Comble de l’hypocrisie, le premier secrétaire du PS, François Hollande, s’est déchargé de l’investiture de Georges Frêche sur les militants locaux, en déclarant : « Frêche est exclu, mais c’est aux élus et aux militants locaux de désigner leur candidat pour les sénatoriales  »[7]. Manière pour le PS national de soutenir le négrophobe et le xénophobe Georges Frêche, sans avoir à en assumer la décision.

 

Cela tend à prouver que certains hommes et femmes politiques français pratiquent aisément une forme d’indignation sélective : s’ils sont prêts à s’émouvoir et à réagir médiatiquement à certaines expressions d’intolérance (cf. l’affaire de la venue en France d’Ayaan Hirsi Ali)[8], ils en méprisent d’autres royalement. Il est vrai que, dans la France de ce début de XXIe siècle, traiter un citoyen français de « nègre », de « bicot », de « bougnoule » ou encore d’« islamo-terroriste », ne pèse pas très lourd dans la balance républicaine.

Il est sans doute plus rentable en terme de communication politique d’aller sauver les « pauvres petits Noirs » du Darfour » des griffes des « méchants Arabes » de Khartoum ou les « nouvelles martyres musulmanes » de la pieuvre islamiste mondiale. Georges Frêche peut donc continuer à se livrer à ses actes de délinquance verbale, avec le silence complice des éléphants et des éléphanteaux socialistes.

Preuves à l’appui…

Georges Frêche, sélectionneur racial de l’équipe de France de football : vous avez dit « trop de joueurs noirs » ?

G. Frêche n’a pas seulement des ambitions politiques mais aussi sportives : devenir sélectionneur en titre de l’équipe de France. Son projet footballistique ? Blanchir au karcher l’équipe de France de football qu’il trouve trop « noire » à son goût et pas assez « gauloise », oubliant au passage que la totalité des joueurs de l’équipe de France sont des citoyens français et que la très grande majorité d’entre eux sont même « Français de naissance ». Il déclarait ainsi, en novembre 2006, au quotidien régional Le Midi Libre  :

« Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s’il y en a autant, c’est parce que les blancs sont nuls […] J’ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine ». (Le Midi Libre, 14 novembre 2006).

 

L’on aurait presque envie de consoler Georges Frêche, tout triste de constater impuissant que nos équipes de football sont envahies par les « Blacks », les « Noirs », les « Renois », les « Nègres », les « Négros »… Mais on peut aussi lui poser légitimement la question suivante : ne trouve-t-il pas l’Assemblée nationale et le Sénat trop « blancs », lieux de pouvoir dans lesquels les petits hommes blancs bedonnants et grisonnants représentent plus de 75 % des membres élus ? Apparemment, l’extrême blancheur et machisme des institutions françaises ne paraissent pas le gêner du moins du monde. Au contraire, pour le président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon, cette « blancheur masculine » des institutions constitue la « normalité raciale » du pouvoir politique en France : CQFD.

Georges Frêche, démographe et sociologue de la diversité : des « Maghrébins » trop nombreux et inintégrables dans les villes françaises ?

Georges Frêche ne veut pas simplement réformer la composition démographique de l’équipe de France de football (trop noire !), il veut aussi s’attaquer à l’ensemble du pays (trop arabe !), car selon lui, la Gaulle romaine serait aujourd’hui menacée par les nouvelles hordes arabo-maghrébines incapables de s’intégrer à la société française :

« Le plus grand échec politique français des quatre dernières années est certainement l’incapacité de notre pays à intégrer convenablement les millions de citoyens nés sur notre sol, de parents d’origine étrangère. C’est à la fois un échec et la plus grande menace intérieure pour notre avenir ». (Georges Frêche, Les éléphants se trompent énormément, Paris, éditions Balland, 2003, p. 109).

Et pour ceux qui n’auraient pas bien compris qu’il vise explicitement les citoyens français issus de l’immigration postcoloniale (africaine et maghrébine) et non l’ensemble des enfants issus de l’immigration, Georges Frêche précise :

« Par exemple, cet élément nouveau, inconnu dans le passé : la communauté française d’origine maghrébine devient si nombreuse qu’une partie d’entre-elle ne souhaite plus s’intégrer, tout simplement ! Dans certains quartiers, ces fils de l’immigration ont même tendance à refouler les Français d’origine qui y vivent, pour délimiter ce qu’ils appellent leur territoire ». (Georges Frêche, « Osons changer les règles de l’immigration », entretien dans La Gazette de Montpellier, 2 mai 2003).

Leader politique, sélectionneur de football, Georges Frêche se veut aussi fin sociologue et démographe, expliquant la formation des « ghettos urbains » par la pulsion quasi génétique des « Maghrébins » de France à vivre entre eux. C’est bien connu, Fadéla Amara nous l’a aussi expliqué, les mâles arabo-berbères aiment la loi de la tribu :

« Dans certains quartiers, ces fils de l’immigration ont même tendance à refouler les Français d’origine qui y vivent, pour délimiter ce qu’ils appellent leur territoire. C’est donc un problème nouveau et très important que d’avoir à intégrer des personnes souvent de nationalité française qui ne souhaitent pas véritablement appartenir à la communauté nationale ». (Georges Frêche, Les éléphants se trompent énormément, Paris, Balland, 2003, p. 111-112.).

 

L’amour inné du ghetto : un argument qui était brandi à l’égard des Juifs d’Europe dans l’entre deux guerres et qui a justifié la politique raciale. C’est bien dans cette perspective de « gestion tribale » des territoires urbains que Georges Frêche entend traiter et maintenir les filles et les fils de Harkis, transformés malgré eux en « supplétifs à vie ».

Georges Frêche, officier aux affaires indigènes : les enfants de harkis, des supplétifs à vie ?

Dans sa fameuse déclaration du 11 février 2006 qui, depuis, a fait couler beaucoup d’encre, l’on a souvent retenu uniquement le terme de « sous-hommes », oubliant au passage le paternalisme condescendant du président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, qui exigeait des enfants de harkis qu’ils ferment leur gueule (sic), parce qu’il (lui Georges Frêche) les avait nourris, logés et employés. En deux mots : les filles et les fils de Harkis n’ont pas le droit à la parole, car ils constituent des « assistés de la République », des « sous-hommes » qui doivent obéissance aveugle à leur maître nourricier :

« Vous êtes vraiment d’une incurie incroyable. Vous ne connaissez pas l’histoire. Moi qui vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule ! Je vous ai trouvé un toit et je suis bien remercié. Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà...Allez, dégagez ! ». (Déclaration de Georges Frêche le samedi 11 février 2006 à Montpellier lors de la cérémonie en l’hommage de Jacques Roseau).

 

Cette haine viscérale de Georges Frêche à l’égard des filles et des fils de France (ou du moins, d’une partie d’entre eux), s’explique d’autant plus que le leader socialiste du Sud la rattache à une matrice religieuse : l’islam. Attendons-nous un jour à ce que Georges Frêche déclare, qu’il y a trop de joueurs musulmans dans l’équipe de France de football et que dans les vestiaires du Stade de France se cachent, en réalité, des « mosquées clandestines » : ça ne saurait tarder !

Georges Frêche, islamologue généticien : les musulmans porteurs du gène du terrorisme ?

Dans une lettre-réponse à l’association des Etudiants musulmans de France (EMF-section de Montpellier) qui, comme son nom l’indique, est animée majoritairement par des étudiants français de culture musulmane, Georges Frêche écrivait ainsi : « Vous connaissez le vieux proverbe paysan qui résume la sagesse universelle : ‘dans un pays il faut suivre la mode ou quitter le pays’ »[9]. De même, lors de la campagne pour les élections législatives de 2002, le leader socialiste déclarait : « Ils [les musulmans] ne vont pas vouloir maintenant nous imposer leur religion ! Ceux qui ne veulent pas respecter nos valeurs, qu’ils rentrent chez eux !  ». Par ailleurs, il avait traité certains jeunes responsables musulmans locaux de « disciples d’Al Qaïda », sous prétexte qu’ils critiquaient sa politique anti-laïque de gestion de l’islam montpelliérain. En somme, selon le professeur Frêche, les citoyens français de culture musulmane doivent se taire ou faire leurs valises. Sa gestion autoritaire de l’islam sur le plan local (contrôle direct des lieux de culte) n’est pas en soi séparable de sa conception révisionniste de l’histoire coloniale : les populations d’origine maghrébine et africaine, issus des anciennes colonies françaises, sont perçues comme inintégrables, sinon difficilement intégrables, parce que « musulmanes » comme si se rejouaient sans cesse les débats contradictoires sur la compatibilité entre la « citoyenneté française » et le « statut personnel ».

 

Désir d’avenir ou désespérance du futur ?

Certes, on pourrait se consoler en se disant que Georges Frêche est un « cas isolé », une espèce socialiste en voie de disparition, laissant la place à une nouvelle génération d’éléphanteaux ou de lionceaux, plus « ouverte » et surtout plus « humaniste ». Mais les dernières échéances électorales (législatives et présidentielles 2007) et la campagne actuelle pour les Municipales tendent à prouver que les « petits Frêche locaux » sont légion dans le Nord, le Centre et le Sud de la France : l’engouement médiatique pour la « diversité » ne doit pas masquer les nombreuses résistances à voir émerger une « nouvelle génération politique » de femmes et d’hommes qui veulent faire la politique autrement. L’exotisme des listes de candidats (une Fatima par-là, un Karim par-ci, un Mamadou en 45ème position !) ne doit pas faire oublier la gestion profondément raciale et sexiste des modes de sélection et de cooptation politiques, comme le soulignait très justement les animateurs du club « Prairial 21 » qui ont été quasiment les seuls, dès le départ, à réclamer l’exclusion de Georges Frêche :

« La bataille politique se pose aujourd’hui à ce niveau et le combat doit être mené. Désormais, il ne doit plus être possible de cautionner l’hypocrisie pour préserver des bontés particulières sous couvert de l’intérêt général du Parti. Trop de bassesses, trop d’indignités, trop de vilenies ont accompagnées les candidats ‘issus de la diversité’ tout au long de la campagne interne. La primauté faite aux intérêts personnels et claniques, au-delà de tout sens politique, ne peut être avalisée. […] Les citoyens de France exigent de nous un souffle d’air frais pour revigorer notre démocratie et cette exigence nous impose de réussir l’émergence d’une nouvelle génération de cadres politiques à l’image de la société française du 21ème siècle. […] Et que dire de notre incapacité à acter que la société française n’est ni figée, ni réduite à sa simple expression gauloise ? » (Chafia Mentalecheta, « Le hold-up des Bidochons », 22 juin 2006 : http://www.chafia.net/article-3081367.html.).

 

Ne nous y trompons pas : les enfants légitimes de Jaurès, ce sont bien eux et non des Georges Frêche ou des Michel Charasse : les Chafia Mentalecheta, Akli Mellouli, Fayçal Douhane, Bariza Khiari, Janine Maurice-Bellay, James Balogog[10], Didier Hacquart[11] ou encore Jean-Luc Mélanchon[12], qui ont compris que l’investiture de Georges Frêche ne constituait pas simplement un « incident de parcours », une « initiative isolée », une « simple concession électorale » faite à une fédération socialiste du Sud majoritairement raciste mais une question d’avenir pour la gauche et au-delà pour l’ensemble du système politique français dans sa relation aux citoyens et aux électeurs de ce pays.

Morale de l’histoire : dire « sale nègre » est passible d’une condamnation pénale dans les stades de football mais pas encore dans l’arène politique, où les xénophobes et négrophobes en tout genre peuvent continuer à agir tranquillement.

Une belle leçon de diversité à la française, n’est-ce pas ?



* Vincent Geisser et El Yamine Soum sont les auteurs de l’ouvrage Diversité ou Diversion ? Une enquête inédite sur les discriminations dans les partis politiques français, Paris, éditions de L’Atelier, à paraître avril 2008.

[1] « Affaire Ouaddou - La FFF s’associe à la plainte déposée par la LFP », www.tsr.ch, 18 février 2008.

[2] Vincent GEISSER, « Georges Frêche, un ‘sous-élu’ récidiviste de la haine verbale  », oumma.com, 20 février 2006 : http://oumma.com/Georges-Freche-un-sous-elu,1930.

[3] Alain GRESH, « Georges Frêche, Israël, les Juifs et l’antisémitisme », Le Monde diplomatique, juillet 2007.

[4] 170 parlementaires socialistes de la SFIO avaient voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, le 10 juillet 1940 contre 36 à peine qui voteront « contre ».

[5] Le 12 mars 1956, la quasi-totalité des députés socialistes votent des « pouvoirs spéciaux », au gouvernement Guy Mollet, vote qui donnera carte blanche à l’Armée française pour arrêter arbitrairement, « interroger » et torturer les résistants algériens.

[6] Communique de Presse de la Commission Nationale des Conflits du Parti socialiste du 27 janvier 2007 : http://presse.parti-socialiste.fr/2007/01/27/exclusion-definitive-de-georges-freche.

[7] Propos de François Hollande rapportés par le journal L’Humanité : http://www.humanite.fr/2008-02-18_Tribune-libre_ils-ont-ose-le-dire.

[8] Annick Cojean, « Ayaan Hirsi Ali en quête d’une protection et d’une nationalité », Le Monde, 11 février 2008.

[9] Georges FRECHE, Lettre adressée à EMF (section de Montpellier), datée du 25 avril 2002.

[10] Ces militants socialistes sont membres du Club « Prairial 21 ». Pour lire les documents et les analyses pertinentes de ce club : www.chafia.net

[11] Didier HACQUART est adjoint au Maire de Vitrolles, initiateur d’une pétition pour l’exclusion définitive de Georges Frêche : http://didier-hacquart.over-blog.com/article-4693818.html

[12] Jean-Luc MELANCHON est l’un des rares leaders nationaux à se battre contre l’hypocrie des barons socialistes sur l’affaire Frêche, « Les complices de Frêche à la tête de la Fédération socialiste de l’Hérault se vengent de son exclusion », 28 janvier 2008 : http://www.jean-luc-melenchon.fr/ ?p=373.

 

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 12:31
148 tombes musulmanes profanées dans le cimetière militaire de Notre-Dame de Lorette,  le 6 avril 2008  Les inscriptions relevées sur les sépultures du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette. La quasi totalité des inscriptions visent directement l'islam et les musulmans et quelques unes, la ministre de la Justice Rachida Dati.
C'est dans ce même cimetière de  Notre-Dame de Lorette que 52 d'entre elles avaient été recouvertes d'inscriptions nazies il y a presque un an.


Près d'un an après la profanation de 52 tombes musulmanes, 148 tombes de soldats de la même confession ont été profanées dans la nuit de samedi. De nombreuses inscriptions insultantes et ordurières ont été retrouvées, de même que des références au nazisme ' (H.H.)  "Une tête de porc a même été pendue à l'une des  tombes" accompagnée de l' inscription  "hallal"

Le procureur "condamne cet acte inqualifiable, assure la communauté  musulmane de sa solidarité et s'engage à mobiliser tous les moyens judiciaires  pour identifier et réprimer les auteurs de ces actes odieux qui soulèvent  l'indignation". "C'est inadmissible, invraisemblable. Le cimetière n'est pas fermé, il n'y a pas besoin d'être courageux pour venir faire ça", a renchéri le conservateur du musée du cimétière. Une centaine de gendarmes se trouvent sur place dimanche matin pour faire des relevés.


En avril 2007, des inscriptions nazies avaient été retrouvées sur des tombes musulmanes. Des croix gammées, des croix celtiques et des inscriptions "Heil Hitler" et "Skinhead is not dead" avaient aussi été retrouvées sur l'ossuaire du cimetière. Après plusieurs jours d'enquête, trois jeunes avaient avoué avoir agi par motivation raciste, "animés par une conviction assez confuse, une idéologie nazie ou néo-nazie et skinhead", avait expliqué le procureur de la République d'Arras. Ils avaient ensuite présenté leurs excuses à la communauté musulmane, via des lettres publiées sur le site internet de leur avocat.



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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 15:27

 Montreuil le 06 mars 2008

J-3 avant le premier tour des Municipales 2008 :

Quel(le)s candidat(e)s s’engagent pour le climat ?

À quelques jours du premier tour du scrutin des municipales, le Réseau Action Climat-France tire un premier bilan de sa campagne « Changement climatique : Un Plan Climat-Energie Territorial dans ma collectivité ! ».Le RAC-F a demandé à 240 candidats aux élections dans des villes qui ne sont pas encore pourvues de « stratégies locales climat »1 d’intégrer dans leur programme, la réalisation d’un Plan Climat-Energie Territorial (PCET) ambitieux en termes de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’adaptation aux effets des changements climatiques.

« Notre campagne vise à inciter les décideurs locaux à engager leurs territoires sur la voie de la division par 4 des émissions de GES d’ici à 2050. Il est intéressant de développer les initiatives exemplaires telles que les écoquartiers, la densification des réseaux de transports collectifs ou la production d’énergies renouvelables.

Cependant, il est primordial que les collectivités territoriales et les intercommunalités généralisent les comportements et les actions vertueuses à l’ensemble de leurs domaines de compétences, afin de réduiresignificativement la vulnérabilité énergétique et climatique des territoires »

Les premiers résultats sont encourageants au regard des objectifs ambitieux et du caractère novateur et complexe de la démarche. Ainsi, 47 candidat(e)s sur les 240 ciblé(e)s des quatre principaux partis (Verts, PS, MoDem, UMP) se sont engagé(e)s (soit presque 20 % des candidat(e)s sollicité(e)s). Il reste possible pour les candidats qui le souhaitent, de s’engager jusqu’au vendredi 14 mars au soir (le détail de la liste est accessible à l’adresse suivante www.rac-f.org/PCET). Espérons que d’ici au deuxième tour, les candidat(e)s muet(te)s jusqu'alors, sortiront du silence et prendront clairement position en faveur des Plans Climat-Energie Territoriaux.

Les candidat(e)s engagé(e)s au 6 mars 2008 :

Villes Candidats Villes Candidats

Amiens (80) G. Demailly (PS*) G. De Robien (UMP**)
 Marseille (13) J-N Guérini (PS)
J-L Bennahmias (MoDem)
Angers (49) C. Béchu (UMP)
Montreuil (93) D. Voynet (Les Verts)
JP. Brard (PS)
Angoulême (16) F. Coutant (Les Verts***)
Poitiers (86) A. Claeys (PS)
Autun (71) R. Rebeyrotte (PS)
 Roubaix (59) S. Tir (Les Verts)
Bressuire (79) C. Béalu (PS) Saint-Dizier (52) E. Loiselet (PS) 
Caen (14) P. Duron (PS)
 Saint-Etienne (42)
O. Longeon (Les Verts) M.Vincent (PS)M. Thiollière (UMP)
Carentan (50) H. Houel (PS)
 Saint-Maur-des-Fossés (94) D. Laurent (Les Verts)
Chantepie (35) B. Leray (sans étiquette) Sallenoves (74) P. Suscillon (sans étiquette)
Choisy (74) J. Gruaz (sans étiquette) Sceaux (92) P. Quivy-Rachid (PS)
Clermont-Ferrand (63) Y. Reverseau (Les Verts) Sillingy (74) A-S Goetzmann (sans étiquette)
Colombes (92) N. Goueta (UMP) Strasbourg (67) R. Ries (PS)
 
Courbevoie (92) J-A. Lasserre (PS) Toulouse (31) P. Cohen (PS)
Coutances (50) C. Durchon (Les Verts) Tours (37) F. Lafourcade (Les Verts
Firminy (42) L. Juban (PS) D.Cinieri (UMP)
Valenciennes (59) D. Riquet (UMP)
Garches (92) J-M. Filias (MoDem)
Vendôme (41) D. Chanet (PS)
Gardanne (13) J. Bonnet (Les Verts) Vichy (03) D. Rondepierre (Les Verts)
La Balme de Sillingy (74) F. Daviet ; C. Beaubay ; H. Bétemps (sans étiquettes)
 Villepinte (93) C. Borgel (PS)
Voiron (38) O. Finet (Les Verts)

* Listes d’union de la gauche (PS/divers : Verts, PCF, PRG, …) ; ** Candidats investis ou soutenus par l’UMP ; *** Listes autonomes des Verts

Hors candidats : la Communauté d’agglomération de Chambéry Métropole (73) et la Communauté d’agglomération de Plaine Commune (93)

« Nous proposons aux candidats d’engager leurs territoires dans une démarche cohérente et pertinente de diminution de leurs empreintes carbone et le RAC-F se réjouit des retours obtenus lors de cette première étape. Il restera aux candidat(e)s élu(e)s, à transformer cet engagement sur le papier en une réalité concrète ! Nous suivrons donc avec vigilance la tenue effective de ces promesses de campagne électorale, ainsi que la cohérence entre les PCET et les grandes orientations prises en matière d’aménagement du territoire »

Contact : Julien Berthier, Chargé de mission « Climat et collectivités » au RAC-F : 01 48 51 08 97 – julien@rac-f.org

conclut Julien Berthier.explique Julien Berthier, chargé de mission au RAC-F.
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