Message des participants francophones
au Congrès mondial de la nature
adressé aux Chefs d’Etat et de gouvernement participant au XIIème Sommet de la Francophonie à Québec (Canada)
17-19 octobre 2008
Les participants francophones au Congrès mondial de la nature, réunis le lundi 6 octobre 2008 à Barcelone (Espagne) :
Rappelant les Objectifs du Millénaire pour le Développement (2000) et en particulier les Objectifs 1 – Réduire l’extrême pauvreté et la faim, 7 – Assurer un environnement durable et 8 - Mettre en place un partenariat mondial pour le développement ;
Soulignant la situation préoccupante des écosystèmes, telle que présentée dans l’Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire (2005), alors qu’ils rendent des services essentiels aux communautés les plus pauvres;
Ajoutant que la Liste rouge des espèces menacées (2008) de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ne fait que confirmer la dégradation alarmante des écosystèmes terrestres, d’eau douce, marins et insulaires ;
Rappelant le processus devant aboutir à une plateforme intergouvernementale Science-Politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, et se réjouissant de la tenue de la conférence de Kuala Lumpur du 10 au 12 novembre 2008 ;
Notant cependant qu’une partie significative de la biodiversité mondiale est située sur le territoire de pays membres de la francophonie, qui ont donc une responsabilité particulière vis à vis de ce patrimoine irremplaçable ;
Notant également qu’une partie importante de la population vit déjà dans des zones urbaines et que ce phénomène ira en s’accroissant,
Faisant référence à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement (2005) et en particulier l’alignement des donneurs sur les stratégies des pays partenaires ;
Rappelant les conclusions de la Conférence de Paris sur la prise en compte de la biodiversité dans la coopération européenne au développement (2006) reprises dans le Message de Paris, et en particulier la nécessité de mieux intégrer la biodiversité dans les stratégies nationales de développement et le besoin de renforcer les capacités de la société civile et des administrations concernées;
Prient les Chefs d’Etat et de gouvernement participant au XIIème Sommet de la Francophonie :
De bien vouloir saisir l’occasion de leurs travaux pour examiner la question cruciale de la place de la biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes dans les stratégies nationales de développement durable et de réduction de la pauvreté;
De mettre en place, dans leurs pays respectifs, un dialogue multi-acteurs sur les liens entre la sécurité alimentaire, la santé publique, la lutte contre la pauvreté et la gestion durable des ressources naturelles incluant la préservation de la biodiversité y compris dans les zones urbaines, la lutte contre la désertification et l’adaptation au changement climatique;
De demander, en particulier, à l’UICN et l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), qui viennent de signer un protocole d’accord de coopération, d’apporter leur concours à la mise en place de telles plates-formes de dialogue, là où le besoin en sera exprimé ;
De réaffirmer leur engagement pour la réalisation de l’objectif du Sommet de la Terre de Johannesbourg (2002) de réduire significativement la perte de biodiversité d’ici 2010, et, à cet effet, de célébrer en 2010 l’Année Internationale de la Biodiversité et participer activement à la réunion de haut niveau sur la biodiversité de la 65ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation – DT 59, en partenariat avec la Ville de Lille, rendent hommage à Germaine Tillion, décédée le 19 avril 2008 dans sa 101ème année, en accueillant à Lille du 19 septembre au 20 octobre 2008, une exposition intitulée «Résistance(s)», consacrée à sa vie et à son œuvre.
Pour tous renseignements complémentaires :
HYPERLINK "mailto:henri.morvan@wanadoo.fr" henri.morvan@wanadoo.fr / 06 88 30 64 26 / www.mairie-lille.fr
Exposition Germaine Tillion
« Resistance(s) »
Salle du Gymnase, place Sébastopol à Lille,
du 19 septembre au 20 octobre 2008.
Tous les jours sauf le Dimanche de 10h à 18h
19 juin 2008 Par La rédaction Mediapart
Pour Marie-Christine Blandin, sénatrice Verte du Nord, l'incident de Tricastin révèle au grand public l'opacité et l'impunité dont bénéficie la filière nucléaire. En cause : les insuffisances de la loi sur la transparence du nucléaire. Elle nous a fait parvenir ce texte :
Le panier percé du nucléaire cache d'autres pertes de substances, celles de la démocratie. Les accidents de Tricastin, puis de Romans ne font que mettre en évidence les failles de la loi «sur la Transparence Nucléaire» dénoncée dès le débat au Parlement par les Verts.
Sous couvert d'indépendance, le Parlement a été dessaisi et le monopole a été donné à une Autorité administrative, chargée d'assurer seule «le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France, pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés aux activités nucléaires et de contribuer à l'information des citoyens».
Mais sous couvert d'efficacité, et sans aucune précaution d'indépendance, l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) s'appuie sur l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), établissement public industriel et commercial. Or l'IRSN est pour partie financé par le commissariat à l'énergie atomique (CEA), EDF, AREVA, c'est-à-dire précisément les acteurs que l'ASN, est censée contrôler! Visiblement les leçons du CPA, comité de prévention de l'amiante financé par les industriels qui la fabriquaient, et acteur de l'omerta sur la toxicité du matériau, n'ont pas été tirées.
Aujourd'hui l'ASN crie bien fort et gronde les industriels pris en faute ; mais elle non plus n'a pas rempli sa mission, en laissant se poursuivre l'exploitation, alors que chacun savait que la cuve de débordements éventuels était percée, au point que des travaux y avaient lieu. L'Etat lui donne pourtant les moyens des inspections : 50 millions d'euros d'argent public en direct et 70 millions pour ses missions confiées à l'IRSN.
Parmi les commissaires qui la pilotent, on retrouve la culture des Mines, du CEA, de l'Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants (OPRI) qui remplace depuis 1994 le fameux Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI, de 1957 à 1994), dont le Directeur Pellerin déclara après Tchernobyl qu'il n'y avait pas lieu en France de prendre des mesures spécifiques pour la santé des populations. Ils se vantent de leur impartialité, de leur indépendance, et de leurs compétences pour nous rassurer... mais 75 kilogrammes d'uranium s'échappent et ils nous informent tardivement et de façon incomplète : les questions posées sur la nature des radionucléïdes qui se sont échappés, ou sur le taux de dépassement des plafonds admissibles restent sans réponse (le courrier que j'ai adressé à l'ASN le 10 juillet été suivi d'une réponse le 16 juillet, mais bien incomplète).
Mais au fond qui veut vraiment savoir? Alors que les lois Transparence Sûreté Nucléaire et Déchets Radioactifs datent des 13 et 28 juin 2006, on ne peut que s'étonner d'entendre à l'audition par l' Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques du 8 avril que quatre décrets n'ont toujours été promulgués :
- la mise en œuvre de l'obligation d'information par les responsables d'activité nucléaire.
- le rôle des salariés en matière de prévention des risques.
- la nature des informations à transmettre par les responsables d'activités nucléaires pour la réalisation de l'inventaire national des déchets.
Et après on s'étonnera de l'information donnée par les associations militantes que leur alerte sur des déchets enterrés à Tricastin en toute illégalité ne soit pas suivie d'effets !
Quand fut votée, mais non suivie de décrets, la mesure qui limite le libre exercice des activités de vide-grenier, le Conseil d'Etat fut d'une vigilance rigoureuse pour interpeller l'Etat. Mais quand quatre décrets manquent à la sûreté nucléaire, on n'entend pas d'émotion.
L'accident de Tricastin est un véritable révélateur grand public de l'opacité et de l'impunité dont bénéficie la filière nucléaire : décrets non sortis dans les temps, faillite de la mission de ceux qui doivent contrôler, négligences de l'exploitant, soupçons sur des dépôts d'uranium militaire abandonnés, gestion au jour le jour selon les mesures des eaux analysées, y compris d'inquiétants résultats au robinet, et bien sûr toujours pas de registre des cancers sur tout le territoire français, malgré les promesses du Plan National Santé Environnement : qui a peur de la vérité ?
Marie-Christine Blandin est sénatrice (Verte) du Nord.
Charlie Hebdo suspendrait sa collaboration avec le caricaturiste. Siné a refusé, après de longues négociations, de participer à une tentative de médiation visant à publier un texte pour expliquer un passage très contestable de sa dernière chronique.
Jusqu'à dimanche, Siné était d'accord pour signer un texte « apocryphe » (c'est à dire écrit par un médiateur interne) de rectification, que nous reproduisons ici :
« Ma « Zone » d'il y a deux semaines sur Jean Sarkozy a suscité beaucoup de réactions. Je me suis fait traiter d'antisémite sur RTL, et on m'a même rapproché de ce salaud de Konk. Mes amis de Charlie se sont émus. J'ai relu… Bon, c'est vrai que ça pouvait être mal interprété… Je voulais dénoncer l'imbécillité de se convertir à une religion quelle qu'elle soit et, par ailleurs, la fascination de la famille Sarkozy pour le fric. J'ai synthétisé mon propos, et, au final, il en est resté ce qui peut être analysé comme un raccourci ambigu et condamnable. Je présente mes excuses auprès de ceux qui l'ont compris comme tel», pouvait-on lire dans le texte qu'il ne signera pas.
Le dessinateur de Charlie explique qu'il y a renoncé parce que, en plus de cet article, un texte signé par l'ensemble de la rédaction de Charlie Hebdo devait figurer dans le journal à paraître mercredi. Il a pris cette initiative comme « une pétition contre lui » et a trouvé ça « dégueulasse ». Fâché, il a donc « refusé de s'excuser ». Voici le texte en question : « Nous sommes habitués aux fantaisies de Siné. C'est le charme du personnage, mais la dernière ne nous a pas fait rire du tout. Nous la réprouvons unanimement, et sommes ravis qu'il en fasse autant. Quant à nos confrères du site Marianne2, qui s'inquiètent de l'ambiance au sein du journal, nous les rassurons, elle est au moins aussi bonne que chez eux. À Charlie, nous sommes habitués aux débats internes, même virulents. Ils nous enrichissent, et nous pensons qu'ils enrichissent aussi nos lecteurs. Nous les vivons sereinement et souvent gaiement. Pour autant, les atteintes à nos valeurs communes n'ont pas leur place dans ce journal»
Résultat : toute médiation échouant pour le moment, la direction suspend sa collaboration avec Siné. Même si, finalement, le texte « pétition » qui a outré Siné ne sera même pas dans le journal puisque toute la rédaction ne l'a pas signé comme prévu. ( La Presse dont Marianne )
La position de Philippe Val est totalement illogique. Lui qui défendait la liberté d'expression lors de la polémique sur la publication dans Charlie Hebdo de caricatures de Mahomet, ne défend-il donc plus la liberté d'expression de la plume de Siné ?
Par exemple : 11 juin 2008, dans Charlie Hebdo, voici ce qu'écrivait le même Siné : «Je n'ai jamais brillé par ma tolérance mais ça ne s'arrange pas et, au risque de passer pour politiquement incorrect, j'avoue que, de plus en plus, les musulmans m'insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j'ai envie de leur botter violemment le cul !» Puis il continue, et on peut lire de sa plume : «Leurs maris barbus embabouchés et en sarouel coranique sous leur tunique n'ont rien à leur envier point de vue disgracieux. Ils rivalisent de ridicule avec les juifs loubavitchs ! Je renverserais aussi de bon coeur, le plat de lentilles à la saucisse sur la tronche des mômes qui refusent de manger du cochon à la cantoche».
Qu' ont dit ou fait Val et Askolovitch ?? ......
"Des larbins, des lèche-culs"
Echarpes, drapeaux et banderoles aux couleurs amazigh, près de 250 personnes, parmi lesquelles sa famille et de nombreux élus, se sont recueillies devant la tombe de Slimane AZEM, à l'occasion de la reconnaissance par la ville de l'un des grands poètes et chanteurs kabyles, exilé et inhumé à Moissac en 1983.
Ils ont inauguré un jardin qui portera désormais son nom, dans lequel fut planté un olivier et érugé une stèle, «Avec ce lieu qui porte son nom, Slimane fait définitivement partie de l'histoire de Moissac», confirmait le maire Jean-Paul Nunzi.
C' est tout un pan de l'histoire de la diaspora berbère qui trouve là une reconnaissance.
Slimane Azem n'ayant pu retourner en Algérie après l'indépendance, ses chansons ayant été même interdites durant plus de vingt ans par le régime militaire.
Conseil de Communauté du 4 juillet 2008
Intervention de Marc Santré pour le groupe des Verts
Sur les délibérations :
08 C 331 Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable – Exercice 2007
08 C 332 Société des Eaux du Nord (SEN) – Rapport annuel relatif à l’exécution de la délégation de service public de distribution de l’eau – Année 2007
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs, chers collègues,
Mon intervention sera courte, je ne voudrais pas revenir longuement aujourd’hui sur les positions de notre groupe sur les questions de l’eau, sujet qui nous préoccupe au plus haut point, car celles-ci sont bien connues. Mais vous le savez, le législateur a demandé aux collectivités de présenter chaque année un rapport sur le prix et la qualité de l’eau potable, ainsi que sur l’exécution de la délégation de service public de la distribution de l’ea. Il s'agit d’informer nos concitoyens et donner plus de transparence dans un domaine qui en a longtemps manqué, et pourtant si essentiel dans nos vies quotidiennes. Il est important que les élus exercent leurs prérogatives et se saisissent de ces rapports annuels pour en relayer les contenus auprès du public et enrichir ainsi le débat démocratique.
Parmi les avancées confirmées dans les rapports 2007, nous voulons souligner plus particulièrement l’amélioration du rendement du réseau et donc la diminution des pertes, ainsi que le renouvellement des canalisations et la disparition progressive des branchements en plomb, ce sont des problèmes qui nous préoccupent depuis des années. Souligner aussi la perspective de retour dans le giron communautaire de l'ensemble des unités de production d'eau présentes sur notre territoire.
En revanche, nous n’en savons pas plus sur l’avenir, nous attendons avec impatience les résultats des audits, études en cours ou à venir. Pouvez-vous, nous dire un peu plus précisément où nous en sommes ?
Vous nous avez en tous cas rassuré, Madame la Présidente, dans votre projet pour l’Euro-Métropole, autour duquel se retrouve notre majorité, en rappelant trois grandes priorités que nous défendons depuis toujours :
la nécessité de préserver la ressource en eau et en garantir la qualité. Car nous le savons, si notre ressource en eau a fortement diminué, c’est à cause de la pollution, et il était temps de sanctuariser le secteur des champs captants au sud de la Métropole.
2ème priorité, les économies d’eau potable : nous maintenons d’une part, que la question du prix de l’eau est une question sociale, et d’autre part, que la tarification progressive du prix de l’eau est un moyen d’inciter fortement aux économies d’eau potable, tout en en garantissant l'accès aux ménages les plus démunis.
3ème priorité que vous évoquez dans ce projet de mandat : c’est la question des modalités de distribution d’eau.
Je vais m’attarder un peu sur ce plan parce qu’il est question ici du rapport annuel de la SEN. La distribution de l’eau est une mission de service public fondamentale. Notre groupe a eu l’occasion dans le précédent mandat de dénoncer les conditions du contrat entre notre établissement et la SEN et surtout sa durée – 30 ans ! – dont chacun convient aujourd’hui qu’elles n’allaient pas dans l’intérêt du citoyen, mais aussi de faire des propositions alternatives en termes de gestion : nous avons notamment proposé qu’à l’horizon 2015, nous puissions étudier sérieusement l’hypothèse d’une gestion de l’eau en régie publique.
Il y aurait bien d’autres sujets de débat autour de l’eau, mais aussi de l’assainissement et des moyens pour la Communauté urbaine d’avoir une gestion à la fois plus écologique, plus transparente et plus sociale de ces services publics. C’est pourquoi, nous demandons que ces débats soient programmés à l’agenda communautaire, et qu’un groupe de travail spécifique sur l’eau, tel que l’a proposé notre collègue Christian Decocq, puisse être mis en place au plus vite. Vous pourrez compter sur notre groupe pour participer avec assiduité, ouverture et détermination à ces travaux.
Je vous remercie.
Dès 1997, les Verts avaient inscrit la réduction du temps de travail comme point central de leur accord programmatique avec le PS pour les élections législatives : il s’agissait d’aller progressivement vers les 32 heures et la semaine de 4 jours. Avec les 35 heures, le temps libéré a permis le développement de secteurs économiques comme le tourisme, le bricolage, le jardinage, etc. Il a aussi dégagé des dizaines de milliers de bénévoles pour les associations intervenant dans l’ensemble des secteurs : social, humanitaire, sportif, etc.
Pendant des décennies, les travailleurs se sont battus pour les 40 heures et la journée de 8 heures, certains en sont morts, comme à Fourmies le 1er mai 1891. Chaque avancée vers cet objectif a dû être arrachée, notamment en 1936 puis de nouveau en mai 68. À chaque réduction du temps de travail, nombre de chefs d’entreprises hurlent qu’on les assassine. Et pourtant les gains de productivité n’ont cessé de progresser…
Avec la nouvelle loi “réforme du temps de travail” de cet été 2008, le gouvernement finit de détricoter les 35 heures, qui resteront de façon purement fictive inscrites dans la loi. Résultat : des salarié-e-s corvéables à merci, pouvant travailler sans contrôle 48 heures par semaine, 10 heures par jour avec comme seule obligation de payer les heures supplémentaires 10 % de plus que le salaire de base... Adieu les promesses de « gagner plus » en majorant de 25 % les heures supplémentaires ! Finies les RTT, finis les jours de repos compensateur...
L’esprit de revanche va bien au-delà de mai 1981 ou mai 1968 : Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand nous renvoient bien avant 1936... Ce projet va contre la santé des travailleurs. Entre les rythmes de travail à flux tendus plus que jamais cautionnés par cette réforme et le refus de prendre en compte la pénibilité au travail, ce projet va amplifier la dégradation des conditions de travail (multiplication des maladies professionnelles, accroissement des inégalités d’espérance de vie entre métiers). Il y a une totale cohérence dans les projets gouvernementaux.
Après avoir introduit la possibilité d’accords d’entreprises moins favorables que les accords de branche, après avoir déplacé le temps de travail de la partie conditions de travail à la partie rémunérations dans le code du travail, il est maintenant facile de proposer que le temps de travail se négocie entreprises par entreprises et sans obligation de repos compensateur.